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Parler de « guerre civile » pour décrire les émeutes françaises relève de l’abus de langage. Entre révolte et révolution, il existe un gouffre, et l’État conserve les moyens de rétablir l’ordre.

Né en ligne puis repris par l’ultra-gauche, « Bloquons tout » alterne coups d’éclat matinaux à fort impact d’image et élargissement l’après-midi, jusqu’aux lycéens. Au-delà du bruit, une mécanique: recrutement viral, escalier de la radicalité, stratégie pour « couper les flux ». La réponse doit rester ciblée, probatoire et pénale, sans abîmer l’État de droit.

Sept militants fichés S ont été interpellés en région parisienne. Ils projetaient de perturber les vols du Salon du Bourget à l’aide de ballons, en protestation contre la présence israélienne.

Des câbles de fibre optique, passant à proximité des voies et garantissant la sécurité aux conducteurs, ont été coupés et incendiés à divers endroits du réseau SNCF. Ces actes de malveillance ont paralysé le trafic des TGV dans la journée de vendredi.

Les villes de Lyon, Nantes et Bordeaux seront surveillées de près par les autorités.

Les militants d’ultra droite bénéficient-ils de la même mansuétude que ceux d’ultra gauche, une fois face aux juges ? Il y a matière à en douter… En témoigne, en effet, certains faits récents.

La commission d’enquête de l'Assemblée nationale sur les groupuscules violents lors de manifestations auditionne ce jeudi matin, 5 octobre, le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin.

Les renseignements territoriaux anticipent également une contagion de la violence aux quartiers restés calmes jusqu'ici.

Que la terreur xénophobique soit sanglante, qui en doute ? Juillet 2011, Norvège, Anders Breivik, 77 morts ; mars 2019, Nouvelle-Zélande, Brendon Tarrant, 52 morts ; et bien d'autres. De même, la terreur post-fasciste fomenta jadis en Italie de sanglants attentats, sur lesquels nous avons produit jadis la première étude criminologique détaillée (voir in fine)

Selon Mediapart, Gérald Darmanin, dans sa lutte contre les black blocks et autres radicaux, aimerait que l’Etat ait le pouvoir d’entrer dans les messageries chiffrées. Une énième mesure liberticide au nom de la sécurité ?

En 2016, Emmanuel Macron avait intitulé son livre-programme « Révolution ». Au regard de la situation actuelle, on peut y voir une sorte d’ironie rétrospective tant l’ambiance actuelle est aux bouleversements, voire au renversement de l’ordre existant

A vomir !

Les actes de sabotage liés à l'ultra-gauche semblent se multiplier depuis plusieurs mois, avec des millions d'euros de préjudice à la clé

L'homme de 36 ans fait partie des sept personnes mises en examen pour "association de malfaiteurs terroriste" criminelle.

Selon des informations de BFMTV, sept individus ont été déférés devant le parquet national antiterroriste ce vendredi. Issues de la mouvance ultra gauche, ils sont soupçonnés d'avoir projeté une action violente contre des policiers.

Et aussi : Islamisation : la guerre d'usure.